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Bio

Stéphane Leroux

promu L’un des Meilleurs Ouvriers de France depuis l’année 2004 dans la classe « Pâtissier Confiseur », Vice-champion du monde et lauréat de plusieurs autres concours professionnel en France et à l’étranger est également auteur de plusieurs ouvrages professionnel mettant en œuvre le travail du chocolat.

Par son passage au seins du compagnonnage, il a surtout à cœur de transmettre son expérience auprès des  professionnels au cours de ces différentes formation qu’il dispense  partout dans le monde.

Sa collaboration comme consultant depuis 2002 avec l’entreprise Belcolade, producteur de chocolat en Belgique, lui permet également de partager son savoir avec les professionnel à travers le monde entier.

Histoire & Philosophie

J’ai grandi dans un environnement familial où l’artisanat était très ancré et, dès mon plus jeune âge, j’ai été élevé dans cette idée que l’amour du travail bien fait ne peut être qu’une honnête et noble cause. Etre tout simplement fier d’un travail bien pensé, proprement réalisé et bien maitrisé, cela procure forcément une grande satisfaction, réaliser de belles choses a la faculté de rendre heureux. Avoir une bonne maitrise ainsi qu’une parfaite connaissance de son métier c’est aussi et surtout un bon moyen de rester libre et indépendant.

C’est un héritage, une culture et une question d’honneur, presqu’un Devoir.

« Tu as choisi un beau métier, avec amour tu le feras ». Cette phrase est issue des 10 commandements du jeune apprenti pâtissier apprise à l’âge de 15 ans lors de mon entrée en apprentissage, je ne l’oublierais jamais.

Cette philosophie m’a guidée  logiquement vers le compagnonnage et n’a fait qu’amplifier  et renforcer cette pensée ouvrière dans le sens le plus noble du terme.

Selon la légende la plus répandue, le compagnonnage serait né lors de la construction du temple de Salomon, ce dernier et deux maîtres bâtisseurs nommés Jacques et Soubise en seraient les trois fondateurs.

Au Moyen Age , lors de la construction des cathédrales et des grands ouvrages d’arts, apprentis, compagnons et maîtres bâtisseurs sillonnent les routes de France et d’Europe, travaillant de ville en ville, se perfectionnant de chantier en chantier, participant ainsi à la naissance du Tour de France des Compagnons.

La période faste du compagnonnage se situe entre 1750 et 1850, les compagnons représentent alors l’élite ouvrière. Connaissances et techniques ne sont transmises qu’à ceux jugés dignes de les recevoir. Ce sont des sociétés qui sont organisées  selon le principe de solidarité ouvrière et sur la transmission par le voyage.

Aujourd’hui à travers diverses sociétés,  le compagnonnage est principalement basé sur la transmission fraternelle des savoirs ainsi que sur l’élévation de l’homme de métier dans la société. Totalement altruiste et philanthrope, préserver, transmettre et pérenniser tout en faisant évoluer est la raison d’être du compagnonnage.

C’est surtout un Devoir.

La société nationale des Meilleurs Ouvriers de France, créée en 1929, est également un très bel exemple de cet esprit de recherche d’excellence et de valorisation des métiers. C’est un titre reconnu au plus haut niveau de l’Etat dans plus de deux cent professions.

C’est l’épreuve ultime et la plus difficile qui soit donnée de passer à un homme ou une femme de métier désireux d’atteindre l’excellence et l’inaccessible perfection.  Elle exige un dépassement de soi et une mise en valeur de l’innovation et de la maîtrise technique. S’engager dans cette épreuve n’est envisageable et possible que si l’on a compris la nécessité d’une complète et constante remise en question, rien n’est jamais acquis.

Une foi le titre de l’un des Meilleur Ouvriers de France obtenu, tout reste à faire.

Les Meilleurs Ouvriers de France sont aujourd’hui connus et reconnus bien au-delà de nos frontières et représentent l’excellence des métiers et du savoir-faire de l’Artisanat Français.

« L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AUX MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE » c’est ce qui est inscrit sur la médaille de l’un des Meilleurs Ouvriers de France, mais Il y a également ces deux mots inscrits qui ont toujours et particulièrement  retenu mon attention par leur importance fondamentale, « JOIE » et «TRAVAIL ».   Etre heureux dans son travail en le pratiquant honnêtement avec amour et fierté, quoi de plus honorable et beau.

Nous sommes, là encore, dans la même démarche et le même esprit que celle du compagnonnage.

Transmettre et partager, c’est avant tout un Devoir.

Stephane Leroux

Compagnon Pâtissier et Meilleur Ouvrier de France pâtissier confiseur 2004